En confinement, 93e jour

avec Prem Rawat
Jun 22, 2020
« La paix sera le plus bel accomplissement de l’humanité. » Prem Rawat. - Les émissions quotidiennes de Prem Rawat « En confinement » présentent la façon dont ses interventions et son Programme d’éducation pour la paix aident les gens à trouver la paix en eux. Vous aurez bientôt des détails sur la possibilité de vous joindre à Prem virtuellement pour participer à ce programme.

En confinement, avec Prem Rawat, 93e jour

 

Compte à rebours pour le Programme d’éducation pour la paix.

 

Ressentir la paix

L’émission des Femmes Sages et Sauvages

Le Cap, Afrique du Sud

Lumka Ngxoli :

C’est lundi, nous sommes dans un pays magnifique, l’Afrique du Sud, et même dans la ville la plus fantastique, Le Cap, et aujourd’hui, nous avons décidé de vous gâter d’une façon extraordinaire: Ambassadeur de la paix, chef cuistot, j’espère un jour être de l’autre côté du plat, et pilote. Que dire d’autre sur quelqu’un comme ça ? Une figure paternelle ? Oui.

Lumka Ngxoli :

Promoteur de la paix ? Ambassadeur de la paix et conférencier très inspirant. Il voyage davantage qu’une rock star ? Oui. Il va dans différents pays. De pays en pays ! Moi, je voyage, mais là…

Fluffy O’Panda :

Il fait plus de kilomètres que la plupart des rockers.

Lumka Ngxoli :

Les filles, il me semble que nous devrions hurler comme des louves pour l’accueillir, juste pour lui dire : « Bonjour et bienvenue en Afrique Prem Rawat ! Bonjour, bonjour, bonjour. » D’accord ? Un, deux, trois

Toutes les trois :

Ouaououh…

Lumka Ngxoli :

Prem, bienvenue !

Prem Rawat :

Bien, ça ira comme ça pour les hurlements.

Lumka Ngxoli :

Zut ! D’accord, d’accord. J’ai compris, j’ai compris.

Prem, bienvenue à l’émission des Femmes Sages et Sauvages. Comment allez-vous ?

Prem Rawat :

Je vais bien, merci de me recevoir à cette émission. Je suis impatient de voir toute cette sauvagerie…

Lumka Ngxoli :

Prem, vous avez dit que vous alliez participer, alors ça m’a éclaté. Mon Dieu, c’est une première à notre émission, c’est la première fois à notre émission que vous êtes là avec trois folles.

Fluffy O’Panda :

Des femmes sauvages et pleines de sagesse, ne disons pas trop facilement le mot “folles”, s’il vous plaît.

Prem Rawat:

Très juste.

Lumka Ngxoli :

Vous êtes content ?

Prem Rawat :

Oui ! J’espère que je pourrai dire quelque chose aujourd’hui qui fera une différence dans la vie de quelqu’un. C’est toujours mon espoir quand je vais quelque part pour partager mon message de paix.

Lumka Ngxoli :

Oui, c’est incroyable que je n’aie encore jamais vu Prem par ici. C’est comme de la poésie à vos oreilles, et pourtant, il s’agit entièrement de soi et de se comprendre soi-même. Alors, pour ceux qui ne le savent pas, où a commencé ce voyage qui vous amène à transmettre ce message de paix ?

Prem Rawat :

En Inde, c’est là que je suis né, c’est là que j’ai commencé. J’avais quatre ans la première fois que j’en ai parlé.

Lumka Ngxoli :

Vous savez quoi ? Ça met la pression sur tous ceux qui ont des enfants et qui doivent se dire « Mais c’est l’âge où on mange des bonbons ! »

Prem Rawat :

Non, en fait, c’est quelque chose que j’avais envie de faire. Il y a eu un grand rassemblement et mon père devait y parler, la foule était dispersée, les gens étaient partout et je me suis dit : « Ça ne va pas, il va arriver et ils sont tous dispersés. »

Donc je me suis levé, me suis installé sur son fauteuil et j’ai commencé à parler. Alors ils se sont tous demandé : « Mais qui est en train de parler ? C’est un gamin ! » Et comme ils voulaient savoir, ils se sont rassemblés…

Ensuite, j’ai fait prévenir mon père qu’ils étaient tous là et qu’il pouvait venir leur parler s’il voulait. C’est comme ça que j’ai commencé à parler de la paix.

Lumka Ngxoli :

Donc, dès l’âge de quatre ans, vous aviez des facilités pour parler ?

Prem Rawat :

Je ne sais pas si j’avais ce “cadeau du discours”, je crois que c'est juste quelque chose que mon cœur voulait faire. Ça m’est venu naturellement, je voulais juste parler d’une possibilité, à savoir que ce qu’ils cherchaient se trouvait en eux. Quel que soit leur statut, ils étaient beaucoup plus que ça, mais ils ne le savaient pas, ils ne le comprenaient pas.

Cela ne vient pas de ma tête, j’espère vraiment, je prie de ne jamais venir sur une scène, derrière un micro, pour parler avec ma tête. 

Ça doit vraiment venir de mon cœur, vous savez, vraiment, car si le message ne vient pas de mon cœur, il vient de ma tête, et alors il est confus et je risque de rendre confus beaucoup de gens.

La paix, le fait d’être humain, le fait d’être vivant, sont des choses qu’il faut sentir en soi, il faut les sentir dans son cœur, il ne s’agit pas de la tête.

Robyn-Lee Pretorius :

Parlez-nous un peu de la raison pour laquelle vous êtes en Afrique du Sud. Vous avez conçu un programme appelé "Programme d'éducation pour la paix" et vous êtes ici pour le promouvoir, ainsi que le livre et votre message. Voulez-vous nous en dire un peu plus à ce sujet ?

Prem Rawat :

Je viens en Afrique du Sud depuis les années 70. Ce n’était pas régulier car la première fois que je suis venu, dans les années 70, on m’a dit que je n’avais pas le droit de donner des conférences à un public mixte, etc. J’ai dit : « Écoutez, il n’est pas question que j’accepte ça, tout le monde est bienvenu. »

Et donc tout le monde est venu, ce qui était contraire à la loi de l’époque. J’ai été mis sur liste noire, ce qui fait que je n’ai pas pu venir en Afrique du Sud pendant un bon bout de temps. Puis la situation a changé et j’ai pu revenir.

Et je suis là avec le même message, le même message. Il y a quelques années, nous avons mis en place le Programme d’éducation pour la paix. Ça a commencé très simplement : c’était juste un moyen de toucher des gens qui avaient vraiment besoin d’aide.

Et donc, en fait, le Programme a démarré dans des centres pénitentiaires, des prisons, peu importe le nom qu’on leur donne, pour aider les détenus qui y étaient incarcérés et qui n’avaient pas vraiment beaucoup d’espoir. Vous savez, voir des barreaux tous les jours... Il y a bien le coucher de soleil, mais il y a aussi les barreaux.

Certains y sont pour 5 ans, d’autres pour 10 ans, 15 ans, 20 ans, et la vie est dure là-dedans. La vie est vraiment, vraiment dure.

Le but, ce n’était pas de les divertir, pas du tout. L’idée, ce n’était pas : « La société a décidé que vous deviez être incarcérés et nous, nous allons faire en sorte que tout aille bien pour vous. »

Non, l’idée était la suivante : « Si ces personnes ne changent pas fondamentalement, elles vont revenir. » En effet, quand on examine le taux de récidive, il est très élevé. Et donc : « Comment pouvons-nous avoir un impact profond sur leur vie, de manière à ce qu’ils puissent sortir de cette ornière ? »

Le Programme d’éducation pour la paix a donc démarré et l’Université de San Antonio au Texas a remarqué que les participants à ce programme connaissaient le plus faible taux de récidive. De tous les programmes proposés dans la prison, ce sont les participants au Programme d’éducation pour la paix qui avaient le plus faible taux de récidive.

Ces chiffres ont suscité leur intérêt et ils se sont demandé ce qui se passait, ce que ce programme avait de si particulier.

En fait, je suis allé à cette prison et j’ai parlé aux détenus. Il y a eu de profonds changements dans leur vie. Depuis, le programme s’est considérablement étendu.

Mais maintenant, il n’est plus limité aux prisons. Il est proposé aux anciens combattants, aux maisons de retraite, aux hôpitaux, à des policiers, à des militaires, chaque pan de la société est concerné par le Programme d’éducation pour la paix

Le plus important, c’est que les participants y prennent plaisir, ça leur plaît vraiment beaucoup. Et en fait, quand il est inclus dans d’autres programmes, comme ceux pour les alcooliques et les toxicomanes, les participants voient vraiment un changement en eux.

Nous, les êtres humains, nous avons besoin d’être en capacité d’agir. Si nous n’avons pas le sentiment que nous pouvons agir, nous nous sentons impuissants. Je voyage et je parle aux gens des problèmes qu’il y a dans le monde et la première chose qu’ils disent, c’est : « Qu’est-ce que je peux y faire ? » Car personne n’a le sentiment de pouvoir agir. C’est un véritable problème dans notre société. Les gens devraient avoir le sentiment qu’ils peuvent agir, ils devraient avoir le sentiment que leurs actes, si petits soient-ils, comptent, qu’ils changent quelque chose.

Donc voilà ce qu’est le Programme d’éducation pour la paix. Il donne aux participants la possibilité d’agir à un niveau très personnel, puisqu’ils participent : ils parlent de la paix, de ce qu’elle signifie pour eux, ils disent quel est leur sentiment par rapport à la paix et le fait qu’elle se trouve en eux.

Comme l’être humain n’est pas en paix, il n’y a aucune compréhension de ce qu’est la dignité, aucune compréhension de ce que signifie être humain. Il y a des gens qui meurent de faim dans le monde : pourquoi ? Y a-t-il un manque de nourriture ? Absolument pas. On ne manque pas de nourriture. La quantité d’aliments qui partent à la poubelle est pharamineuse, la quantité de nourriture qui part à la poubelle est énorme. Pour quelle raison les populations qui meurent de faim ne peuvent-elles pas avoir accès à cette nourriture ?

Qu’avons-nous fait avec l’eau potable ? Vraiment, qu’avons-nous fait avec l’eau potable ? Partout, il y a de l’eau en bouteille, de l’eau en bouteille, de l’eau en bouteille. Vous savez, je suis d’une génération où, en Inde, il n’y avait pas d’eau en bouteille. On avait l’eau au robinet ou bien au puits, elle était bonne, elle était agréable, elle était pure… Et puis tout à coup : « Ah non, l’eau a été polluée. » Par qui ? Qui a pollué l’eau de sorte que nous nous mettions à acheter de l’eau en bouteille ?

Je voudrais juste que les gens se réveillent un peu au lieu de dire : « C’est normal maintenant, les choses sont comme ça. »

Nous, les êtres humains, avons besoin de certaines choses. La première, c’est un besoin immédiat, c’est l’air, nous ne tenons pas le coup bien longtemps sans air. Trois minutes peut-être ? Ces choses-là se comptent par trois.

Et donc l’air doit être pur, car il est extrêmement important, vital même, pour notre corps. La deuxième chose dont nous avons besoin, c’est la chaleur, en trois heures, on peut tomber en hypothermie. Donc nous avons besoin d’un bon abri qui nous protège du froid, c’est très important. Et puis, on peut tenir trois jours sans eau et peut-être trois semaines sans nourriture. Certains ont survécu.

Considérant tout cela, on se rend compte que la nourriture, l’air et notre environnement sont très importants pour nous. Ce n’est pas un luxe, nous en avons besoin pour survivre, nous en avons besoin pour vivre.

On n’accorde pas d’attention à ces choses-là, on veut la prospérité, la prospérité. Quelle est la définition du mot “prospérité” ? Quelle est la définition du mot “paix” ? La paix est une chose qui se ressent, et la prospérité, est-ce une notion objective ou subjective ? « J’ai le sentiment d’être prospère : j’ai de l’eau, j’ai à manger, j’ai un logement, je me sens prospère. »

Il y a des gens qui ont tout et qui n’ont pas le sentiment d’être prospères. Alors la prospérité est-elle objective ou subjective ? Pareil pour la paix : est-elle objective ou subjective ?

Alors vous vivez au sommet d’une montagne, vous portez des vêtements d’une certaine couleur, vous avez un certain nom, vos cheveux sont coiffés d’une certaine manière et donc vous devez être en paix. Allons, allons, c’est ça ?

Ce n’est pas ça la paix, la paix, c’est quelque chose qu’on ressent. La paix n’est pas objective, elle est subjective, il faut la ressentir, il faut sentir la paix dans sa vie, pas seulement une fois, mais chaque jour, chaque jour.

Lumka Ngxoli :

Bon, je suppose que c’est une des pires interviews que vous avez connues.

Mais comment pouvons-nous avoir une conversation avec vous alors que vous lâchez plein de petites bombes partout ? Vous parlez avec force, vous dites une chose profonde après l’autre et nous avons toujours la même expression sur notre visage, du genre « Que peut-on dire après ça ? » Et vous vous dites : « Qui suis-je ? »

Prem Rawat :

En fait, ces choses-là sont très simples, elles ne sont pas tombées du ciel. Nous parlons seulement des besoins de l’être humain, c’est tout. Il n’y a là rien de sophistiqué et il n’y a pas besoin d’être un génie pour comprendre. Nous sommes là, il y a une seule terre, c’est sur cette planète que nous habitons. Les choses sont très simples pour moi. On a cherché des traces de vie sur d’autres planètes, mais on n’en a pas encore trouvé.

Lumka Ngxoli :

Effectivement, aucune.

Prem Rawat :

On nous dit : « Il aurait pu y avoir de la vie ici, il aurait pu y avoir de la vie là. » Et moi je me dis : « D’accord, je comprends pourquoi on nous dit ça, c’est parce qu’un jour, la terre disparaîtra. Alors on cherche d’autres planètes, d’autres lieux pour y vivre. »

Mais les fondations de ce futur sont-elles bonnes ou mauvaises ? Fondamentalement bonnes ou mauvaises ? Si nous sommes incapables d’avoir la paix, la prospérité, la dignité sur cette planète-ci, maintenant, nous emporterons et disséminerons cette maladie ailleurs.

Au moins, à titre d’expérimentation, vous savez, c’est ce que je dis : « La paix sera le plus bel accomplissement de l’humanité » et il faut le faire ici pour pouvoir se dire : « Oui, nous pouvons tous vivre en paix » au lieu de se faire mutuellement sauter la cervelle.

Robyn Pretorius :

Comme vous le savez, en ce moment en Afrique du Sud, il y a beaucoup de méfiance, beaucoup de colère, beaucoup de frustration. Comment pouvons-nous laisser tout ça derrière nous ?

Prem Rawat :

Les gens vont vraiment devoir se poser une question très simple. Quand vous dites “laisser ça derrière nous”, ça veut dire “aller de l’avant”, pas seulement laisser ça derrière, mais aller de l’avant vers quelque chose de positif, quelque chose de bon. Est-ce que c’est ça que vous voulez vraiment faire ?

Robyn Pretorius :

Oui, vraiment, et je crois que tout le monde le veut aussi.

Lumka Ngxoli :

La plupart des gens ne le font pas, ils ne sont pas prêts à ça.

Prem Rawat :

Écoutez, il faut se dire ceci : « J’ai besoin d’aller de l’avant, j’ai besoin d’avancer, je ne peux pas rester dans cette situation, je ne peux pas garder cette attitude, car tant que je garde cette attitude, je reste victime de tout ce qui est arrivé dans le passé. »

L’Afrique du Sud possède une chose vraiment extraordinaire. Cet atout, comme je le vois, c’est son peuple, ce qu’il a enduré est absolument phénoménal, c’est un témoignage de l’endurance de l’être humain. Et si les gens le veulent, ils peuvent faire tout ce qu’ils veulent avec une endurance comme celle-là, une force comme celle-là. Mais il semble que l’intention de se donner mutuellement les moyens d’agir n’y soit pas, il n’y a que de la méfiance et de la méfiance.

Vous savez, il y a beaucoup de mauvaises choses dans le monde, mais il y a aussi beaucoup de bonnes choses. Il y a beaucoup de haine et il y a beaucoup de bienveillance. Ce que nous avons à faire, c’est perpétuer la bienveillance, perpétuer ce qu’il y a de bon chez les gens.

Vous êtes en vie. Vous n’avez pas eu le contrôle sur le jour de votre naissance, vous n’aurez pas le contrôle sur le jour de votre mort. Mais chaque jour, entre les deux, vous appartient. Faites en sorte que ça se passe, les gens, faites en sorte que ça se passe.

Bon, je suis là à parler de paix et tout et tout, suis-je en paix tout le temps ? Non. Est-ce que tout est parfait pour moi tous les jours ? Non. Mais vous savez quoi ? Chaque jour j’essaie.

Que va-t-il se passer ? Eh bien, l’habitude fait que les choses deviennent faciles. C’est vrai pour les mauvaises habitudes, c’est vrai pour les bonnes. Si je peux prendre l’habitude d’être conscient, de ne pas perdre mon temps, de ne pas gâcher mon temps… C’est ma vie, ma vie, c’est mon temps, je ne peux pas le donner à qui que ce soit, c’est impossible.

Et donc ce temps vous appartient, il est tout à vous, vous pouvez en faire ce que vous voulez. Vous pouvez en faire tout ce que vous voulez. Vous savez, je dis aux gens : « Quand vous mourrez, vous voulez aller au paradis, je comprends. Mais qu’y a-t-il de mal à créer le paradis ici-même, pour nous ? Créer le paradis ici-même ? »

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