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En confinement, 71e jour 00:19:24 En confinement, 71e jour Video Duration : 00:19:24 avec Prem Rawat

En confinement avec Prem Rawat, 71e jour

 

Compte à rebours pour le Programme d’éducation pour la paix.

 

Umhlobo Wenene FM Radio

Johannesburg, Afrique du Sud.

Zizo et KCi

Interview de Prem Rawat

Zizo Beda :

J'aimerais savoir si, lorsque vous enseignez les principes de la paix, vous pensez qu'il est important que les dirigeants des nations adhèrent à cette idée afin que les gens puissent aussi en bénéficier. Ou bien vous adressez-vous davantage aux individus ?

Prem Rawat :

Permettez-moi de clarifier une chose. Je n'enseigne pas et je ne prêche pas. C'est absolument hors de question pour moi.

Tout ce que je veux faire, tout au plus, c'est dire aux gens des choses qui évoqueront quelque chose en eux afin qu'ils pensent par eux-mêmes, qu’ils comprennent que « oui, la paix a toujours été en moi, si je ne ressens pas cette paix, c'est à cause des obstacles que j'ai créés, pas crées par quelqu'un d'autre mais que je me suis créés. »

Une distraction, vous savez, doit être attractive, parce que la distraction fait peut-être quelque chose qui fait qu’on est attiré par cette distraction. Et cette attraction nous éloigne de ce vers quoi on veut être attiré.

Pour être parfaitement sûr, un bâtiment repose sur des fondations. On ne voit pas les fondations, personne ne les décore parce qu'elles sont enterrées, mais la structure de ce bâtiment, en fait, l'intégrité de ce bâtiment ne dépend pas de ce que vous voyez, mais des fondations.

Alors, sur quelles fondations repose un être humain ? Voulez-vous être heureux ? Je ne vois personne aller dans une église, dans un temple, prier un Dieu et dire : « Dieu, c’est trop beau, je suis trop heureux, s'il te plaît, fais quelque chose pour diminuer ce bonheur ». Quand on est triste, c’est ce qu’on fait, on dit : « C'est trop triste, je veux me débarrasser de la tristesse. »

Qu'est-ce que ça vous dit ? Que nous aimons être satisfaits, que nous aimons être heureux, que nous aimons être en paix, nous aimons être joyeux, nous aimons la clarté d’esprit. Et nous n'aimons pas la confusion, nous n'aimons pas la colère, nous n'aimons pas la peur, nous n'aimons pas ces choses-là. Mais elles sont toutes en nous, absolument. Si vous permettez, je peux vous raconter une petite histoire, si ça vous va.

Zizo Beda :

Bien sûr, oui.

Prem Rawat :

Il y avait une fois une communauté, beaucoup de gens vivaient dans cette communauté et il y avait un chef. Un jour, un jeune enfant vient voir le chef et lui dit : « Chef, j'ai une question, quelque chose me surprend. » Et le chef demande : « Quoi ? »

L’enfant dit : « Parfois je vois que les gens sont bons, et d’autres fois les mêmes personnes sont mauvaises. Comment est-ce possible ? Soit une personne est bonne, soit une personne est mauvaise ! Mais parfois les mêmes personnes sont bonnes et parfois elles sont mauvaises. »

Et le chef répond : « C'est parce qu'il y a deux loups en nous, un bon et un mauvais loup, et ils se battent. » Alors le garçon réfléchit et dit : « Pourquoi se battent-ils ? » Le chef dit : « Pour pouvoir te contrôler, pour te dominer. »

Alors le garçon réfléchit et dit : « Chef, dites-moi, quel loup va gagner ? » Et le chef dit : « Celui que tu nourris. » Donc, si on nourrit le méchant loup, le méchant loup devient fort.

Et beaucoup de gens pensent : « Il faut battre le méchant loup. » Battre le mauvais loup n’aidera pas le bon loup, il faut nourrir le bon loup ! Battre le méchant loup ne changera rien.

Parfois, on se laisse prendre et on se dit : « Si on pouvait juste retirer l'obscurité de la pièce, il y aurait de la lumière, n’est-ce pas ? » Non, on ne peut pas prendre un seau, essayer d'enlever l'obscurité... et ensuite espérer qu'il y ait de la lumière. Non, faites entrer la lumière et l'obscurité disparaîtra automatiquement.

KCi : [homme]

Alors, comment s'y prendre ? Il est évident qu’il faudra faire des sacrifices...

Prem Rawat :

Non, pas de sacrifices. Parce que vous l'avez déjà.

   Il y a une énorme différence entre essayer de créer la paix et essayer de découvrir la paix dans      votre vie. Je parle de découvrir, pas de créer. Si on doit créer quelque chose, ça signifie que ce n'est pas déjà en nous, mais la paix est déjà en nous.

Zizo Beda :

Oh la la, c'est profond.

KCi :

C'est plutôt trouver une chose qui est déjà là.

Prem Rawat :

Exactement, c'est une découverte, c'est une découverte, pas une création.

Texte à l'écran :

Le facteur bonheur

Prem Rawat s'adresse à des enfants à Sebokeng en Afrique du Sud

Prem Rawat :

Je veux vous présenter une idée très simple et ce n'est pas une idée, c'est un fait. Et le fait est : « De la pensée vient l'action. » Quand la pensée est bonne, l'action est bonne, quand la pensée est confuse, l'action est confuse, quand la pensée est mauvaise, l'action est mauvaise.

Or, une mauvaise action blesse non seulement les gens qui vous entourent, mais elle vous blesse aussi. C'est pourquoi il est si important d'avoir une pensée qui est bonne, claire, simple, belle. Pour que l'action qui naît de cette pensée soit aussi belle, aussi simple, aussi profonde.

Alors, de quoi avez-vous besoin pour être heureux ? Premièrement, vous avez besoin d'espoir. Quand vous vous réveillez le matin, vous devriez être heureux d'être en vie ! L'êtes-vous ? Vraiment ? Vous êtes sûr ? Allons, vraiment ? Vraiment ?

Vous n'êtes jamais déçu ? C'est le problème. Nous disons « oui », vous vous souvenez de ce dont je viens de parler : « D'abord, la pensée, ensuite l'action » ? Vous dites « oui » mais sans réfléchir. Parce que la plupart des gens croulent sous les responsabilités.

Quand vous n'avez pas fait vos devoirs, avez-vous hâte d'aller à l'école ? Et ne faut-il pas se réveiller avant d'aller à l'école ? Et le jour où il faut aller à l'école et que vous n’avez pas fait vos devoirs, avez-vous hâte d'aller à l'école ?

Alors, comment pouvez-vous avoir de l'espoir ? Comment pouvez-vous être heureux ? Vous ne l'êtes pas. Vous faites plutôt... »

Quand on est adulte, on n'a pas de devoirs à faire, on a des responsabilités. Et quand on se rappelle ces responsabilités, nous aussi, on commence à perdre espoir.

Parce qu’on affronte ces responsabilités, on affronte ces responsabilités, on affronte ces responsabilités et ça ne s'arrête jamais, quelque chose de nouveau surgit, quelque chose d’autre surgit, quelque chose de différent surgit, et nous frappe, nous bat, et nous non plus, nous ne voulons pas nous lever. Et alors, nous perdons espoir.

Mais l'espoir est important ! L'espoir est important car, sans espoir, une personne ne peut pas s'épanouir, ne peut pas briller, ne peut pas être heureuse. Nous devons nous sentir à notre place. Les jeunes de ce pays et du monde entier perdent espoir, ils ne se sentent pas à leur place. Et lorsqu'ils ne se sentent pas à leur place, la tristesse, la peur, la colère, la déception prennent la place de l'espoir.

Ce n'est pas seulement la prospérité, ce n'est pas seulement la réalisation de nos idées qui devrait nous apporter l'espoir, mais la réalité, la réalité d'être vivant, voilà ce qui devrait nous apporter l'espoir. La réalité d'avoir la paix en nous, voilà ce qui devrait nous apporter l'espoir, le courage qui réside dans notre cœur devrait chaque jour nous apporter l'espoir et la compréhension.

Donc, il faut de l'espoir et de la gratitude pour être heureux. Quel genre de gratitude ? Les parents apprennent à leurs enfants à dire « merci ». Si quelqu'un leur donne quelque chose, les parents disent : « Dis merci. » C’est vrai, n’est-ce pas ? Et parfois on voit un petit enfant dire merci, l’enfant fait “merci”. On lui apprend seulement les bonnes manières, pas le sentiment de gratitude.

Qu'est-ce que la gratitude ? La gratitude, c'estquand quelqu'un fait quelque chose de bien pour vous, de vraiment bien pour vous, et que ça vous procure du bien-être, que vous prenez un peu de ce bien-être ressenti et que vous le rendez à cette personne. C’est ça la gratitude, la vraie gratitude.

Donc, on enseigne les bonnes manières et il n'y a pas de mal à ça, on doit apprendre les bonnes manières, mais on doit comprendre le vrai sens de ce “merci”.

Donc, avoir le cœur plein de gratitude, de compréhension, d'espoir, c'est ce qui nous rapproche du bonheur dans la vie. De quoi d'autre a-t-on besoin pour être heureux ? On a besoin de savoir qui on est. Si on ne sait pas qui on est, comment peut-on savoir de quoi on a besoin ? Comment peut-on savoir ce qui nous rend heureux ?

Voilà, voilà ce que je suis venu vous dire. Vous vivez avec vos problèmes tous les jours. Vous grandissez avec vos problèmes et quand vous grandissez, vous commencez à croire que vous êtes aussi un problème ! Mais vous n'êtes pas un problème, vous avez peut-être des problèmes, mais vous n'êtes pas un problème.

2e Partie :

Vous êtes un être humain, le cadeau parmi tous les cadeaux possibles, le cadeau que vous recevez, le cadeau d’être en vie chaque jour, voilà ce que vous êtes, pas vos problèmes, pas vos idées, pas vos déceptions. Vous êtes un cadeau, et la paix que vous recherchez n'est pas sur une montagne, la paix que vous recherchez est déjà en vous, déjà en vous.

Les gens disent, ils disent : « Si la paix est en moi, comment se fait-il que je ne le sache pas ? Si la paix est en moi, pourquoi est-ce que je ne le sais pas ? » Alors, je vous demande : « Est-ce que j'ai un mouchoir ou pas ? » Je vous pose une question simple. J'en ai un ! Vous le voyez ? Alors, comment le savez-vous ? Vous devinez ?

Voyez ! Voyez ! Vous pensez maintenant, n'est-ce pas ? « Est-ce qu'il a un mouchoir, est-ce qu'il n'a pas de mouchoir ? Où est le mouchoir ? De quelle couleur est le mouchoir ? » N'est-ce pas ?

Vous pensez, pensez, pensez, pensez, non ? Et vous pouvez penser toute la nuit et penser toute la journée demain, et penser, penser, penser, sans jamais savoir.

Voulez-vous connaître ce que représente le fait desavoir ? Voyez-vous l’importance de savoir ? Oui ou non ? Il s’agit de ça. Maintenant vous savez ! Il est blanc et il est dans cette poche, juste ici ! Et oui, j'ai un mouchoir. Et maintenant, vous pensez encore ? Fini ! C'est ça, savoir.

Alors, tout le monde demande : « Qu'est-ce que la paix ? Où est la paix ? Pourquoi est-ce que je ne le sais pas ? » Parce que vous n'avez pas ressenti la paix. Vous devez ressentir la paix. C’est comme pour ça ! Ne pas penser à la paix, le monde pense à la paix, c'est pour ça qu’il n'aura jamais la paix, parce que la paix ne se pense pas. La paix, c'est voir, savoir, ressentir ! C'est ça, la paix.

Alors, pourquoi ne le savez-vous pas ? Parce qu'elle est cachée. Pourquoi est-elle cachée ? Qui la cache ? Votre ignorance, vos idées, vos idées la cachent.

Supprimez cela et soyez l'humain qui sait. Ressentez, comprenez qui vous êtes, et vous ressentirez la paix en vous.

Donc voilà ce que ça demande pour être vraiment heureux, pour avoir de l'espoir, pour avoir de la gratitude, pour se connaître soi-même et pour ne pas dépendre des autres, pour se tenir sur ses propres jambes.

En confinement, 72è jour 00:13:27 En confinement, 72è jour Video Duration : 00:13:27 avec Prem Rawat

En confinement avec Prem Rawat, 72è jour

Compte à rebours pour le Programme d’éducation pour la paix

 

Une gratitude fondamentale

Los Angeles, Etats Unis

 

Prem Rawat :

La gratitude est extrêmement importante. Pour quelle raison ? Bien sûr, nous savons tous ce qu’est la gratitude. Vous savez ce que c’est. La gratitude nous a été apprise dès notre plus jeune âge : « Dis merci. » Est-ce cela la gratitude ? Dire merci ?

À un enfant, la mère ou le père dit : « Dis merci. » Malheureusement, pour beaucoup d’entre nous, c’est tout ce que nous connaissons de la gratitude. Nous n’en connaissons rien d’autre.

Aujourd’hui, j’aimerais vous ouvrir un tout autre monde, le monde de la gratitude. Qu’est-ce que cela demande de ressentir de la gratitude ?

Pour commencer, la gratitude est un sentiment et nous ne pouvons pas nous forcer à éprouver un sentiment. Soit nous le ressentons, soit nous ne le ressentons pas. Ce n’est pas comme si nous pouvions dire : « Assieds-toi, je vais te convaincre que tu as faim. » Soit nous avons faim, soit nous n’avons pas faim. Pour la soif, c’est pareil : soit nous avons soif, soit nous n’avons pas soif. Pareil pour le bonheur : soit nous sommes heureux, soit nous ne le sommes pas.

Pour beaucoup de gens, la gratitude est un mystère. « De quoi parlez-vous ? Oui, bien sûr que je connais la gratitude, je dis merci à longueur de journée ! Quand l’hôtesse de l’air m’apporte un plateau repas pas très ragoutant, je dis merci. » De plus, nous ne savons même pas où il a traîné.

Beaucoup de gens parlent de recyclage : « Il faut recycler, recycler, recycler. C’est une bonne chose, c’est écolo. » Et ce repas, est-il préparé avec des aliments recyclés aussi ? C’est plutôt suspect car les cuisines se trouvent tout près des toilettes. En Inde, ce serait impossible, il ne peut pas y avoir de toilettes près de l’endroit où l’on prépare à manger.

Et donc nous disons « Merci ». Nous n’avons pas encore goûté le café, qui est peut-être très mauvais, mais nous disons « Merci. »

« Bon vol ! » Qu’en savez-vous ? Êtes-vous météorologue ? Etes-vous le pilote ? Où sont les turbulences ? Le pilote a-t-il bien dormi la nuit dernière ? Se sent-il bien ? Est-ce au tour du copilote de prendre les commandes ? Mais l’on vous dit « Bon vol » et vous répondez : « Merci. Il sera bon. » Nous croyons donc que, d’une certaine façon, nous pouvons nous convaincre que nous éprouvons de la gratitude, que nous sommes reconnaissants, mais ce n’est pas le cas.

Alors, qu’est-ce qui pourrait vous faire éprouver de la gratitude ? Y a-t-il quelque chose qui se produit tout naturellement en vous et qui pourrait vous rendre reconnaissant ? La vraie gratitude provient-elle de la tête ou du cœur ?

Vous réfléchissez, n’est-ce pas ? Je peux entendre vos pensées. Je peux vous entendre penser : « Personne ne m’a jamais posé cette question : la gratitude provient-elle de la tête ou du cœur ? » En effet, votre approche de la gratitude a toujours été intellectuelle et moi je ne parle pas de cette gratitude-là. C’est de la politesse dont il s’agit là. Les bonnes manières n’ont rien à voir avec la gratitude, sinon le mot merci…

Disons que vous vous trouvez dans une situation affreuse, horrible, et que quelqu’un vous donne un verre d’eau. Vous n’avez même pas soif mais il vous dit : « Buvez ! » Devriez-vous lui dire merci ? Ne devriez-vous pas lui dire merci ? Ca y est, vous recommencez à penser, non ? C’est à des années-lumière de ce qu’est la gratitude, elle n’a rien à voir avec la situation.

Ce n’est pas parce que vous êtes riche que vous devez être reconnaissant. Ce n’est pas parce que vous être pauvre que vous devez être reconnaissant. Ce n’est pas parce que vous êtes en bonne santé que vous devez être reconnaissant. Ce n’est pas parce que vous êtes malade que vous devez être reconnaissant. Ce n’est pas parce que vous êtes jeune que vous devez être reconnaissant. Ce n’est pas parce que vous êtes vieux que vous devez être reconnaissant.

Pour aucune de ces choses-là. La gratitude jaillit lorsque vous vous rendez compte de ce qui vous a été donné, de façon innée, sans que vous ayez eu à demander, à appuyer sur un bouton, à passer un coup de fil, à envoyer un formulaire de demande… Alors, qu’est-ce qui vous a été donné ? La vie.

Si vous êtes ici et que vous écoutez ce que je suis en train de dire, que vous m’entendez, de toute évidence vous êtes en vie. Et si vous êtes en vie, reconnaissez-vous ce que cela signifie ? C’est le tout premier cadeau qui vous a été donné et pour lequel vous devez être reconnaissant.

Quand vous sentez la vie en vous, quand vous vous sentez vivant, vous n’avez pas besoin de fabriquer de la gratitude, elle jaillit naturellement de l’intérieur. C’est la gratitude fondamentale, la gratitude de base. C’est la véritable gratitude, celle qui est réelle.

Sans elle, nous ne pouvons même pas commencer à vraiment apprécier l’existence. Sans elle, nous vivons dans une situation périlleuse faite de dualité, d’idées, de définitions qui ne cessent de changer année après année.

Aujourd’hui, je fais le tour du monde. Les gens me parlent de la paix et je leur parle de la paix. Et il y a une chose que je ne suis jamais arrivé à comprendre, c’est comment il était possible… Paix est un mot tout simple mais personne n’a la moindre idée de ce qu’il signifie. Comment est-ce possible ?

Nous sommes là et, dans le monde, il y a tant de folie. La gratitude ? Ne devrais-je pas plutôt parler de la façon dont nous pouvons stimuler un point d’acupuncture sur le corps pour nous détendre complètement quand nous lisons les titres des journaux ? Ne devrais-je pas plutôt parler d’un antidote à utiliser quand nous allumons la télévision par erreur et que nous tombons sur une chaîne d’information ?

Non, car en réalité, vous êtes en vie, la chose la plus belle qui soit se produit malgré toute la folie ambiante. Il peut y en avoir dix fois plus et même alors, au beau milieu de toute cette folie, quelque chose de magnifique se produit.

Le message le plus fantastique est celui-ci : « Même au beau milieu de toute cette folie, il y a de la sagesse. Même dans l’obscurité, il y a de la lumière. »

Il existe une vérité qui défie tous les mensonges que nous rencontrons dans la vie. Il y a un pouvoir dans le souffle. Le souffle vient en vous, bien que vous soyez entouré de tout ce qui pourrait vous le voler ; il défie tout.

Il y a une sagesse en vous qui défie toute l’ignorance dont vous pouvez être entouré. Il y a une lumière en vous qui défie toute l’obscurité dont vous êtes entouré. Il y a un puits en vous qui est à jamais empli d’une eau claire et douce qui défie toutes les sécheresses des alentours.

Le jour où vous découvrirez ce puits, le jour où vous découvrirez cette sagesse, le jour où vous découvrirez cette lumière, le jour où vous découvrirez cette beauté, vous serez empli de gratitude et ce sera la gratitude la plus vraie, la plus réelle qui soit.

En confinement, 66e jour 00:14:26 En confinement, 66e jour Video Duration : 00:14:26 avec Prem Rawat

En confinement avec Prem Rawat, 66è jour

Compte à rebours pour le Programme d’éducation pour la paix

 

La réponse intérieure

Présentation du livre « La paix est possible »

Manchester, Grande-Bretagne

 

Prem Rawat :

Ce dont je veux parler, c’est de notre réalité, de ce que cela signifie vraiment d’être en vie. Qui êtes-vous ? Vous êtes fier d’être différent. Je vois que vous portez des vestes et des cravates différentes, vous avez des coupes de cheveux différentes. Ce n’est pas comme si vous vous ressembliez tous, vu d’ici.

Et si je vous disais que vous allez tous connaître la même chose : vous êtes arrivés en traversant un mur et vous disparaîtrez en traversant l’autre.

Je suis confronté à ce genre de choses. Des gens m’écrivent. Ils veulent me parler. Je viens de rencontrer une dame en France. Elle m’a écrit pour me dire : « J’ai 98 ans. Je suis avec toi depuis 1972 et je voudrais juste te serrer la main. » J’ai répondu : « Bien sûr. »

Je l’ai appelée lors de ma visite en France. Je dois avouer que ça a été un choc pour moi. Un choc. Elle avait l’air plus jeune que moi ! Je croyais qu’il y aurait un tas de gens pour la soutenir. Pas du tout ! Et puis elle m’a raconté son histoire.

Elle a passé quatre ans dans un camp de concentration allemand. Elle a perdu son père et sa mère là-bas. Elle m’a montré son tatouage. Avec un sourire sur son visage elle a dit : « Je savais qu’il y avait plus que cela, plus que cette horreur. Ce n’était pas tout ! »

Vous pensez que ressentir de la gratitude dans la vie est une chose insignifiante ? Etre reconnaissant, non pas pour votre travail, être reconnaissant, non pas pour votre voiture et votre chat, votre chien, mais être reconnaissant d’être en vie. Mes amis, je parle d’être en vie. La différence, la différence...

La différence entre vous et moi, ce n’est pas d’arriver à travers un mur et de disparaître à travers un autre. C’est ce que nous faisons entre ces deux murs qui nous rend différents. C’est ce qui fait la différence entre le démon et l’ange.

Qui êtes-vous ? Qui êtes-vous ? Dans cette équation qui comporte des tas d’autres personnes, qui êtes-vous ? Vous ne le savez pas. Vous les connaissez, elles, mais vous ne vous connaissez pas vous-même.

Si vous deviez vous envoyer un message à vous-même, comment feriez-vous ? Sérieusement. Si nous devions nous faire parvenir un message à nous-même, comment ferions-nous ? On ne peut pas s’envoyer de SMS à soi-même. Comment ferait-on ? Votre stupide petite machine ne le sait pas !

Vous devez vous dire à vous-même : « Sois heureux ! Sois satisfait, ressens la joie, ressens l’amour. » S’il vous plaît, s’il vous plaît envoyez-vous ce message. Vous avez besoin de vous envoyer ce message.

Vous devez vous dire : « Tout va bien ! » Vous devez vous dire : « Sois reconnaissant. » Vous devez vous dire : « Sois satisfait. » Vous devez vous dire : « Sois dans la clarté. » Vous devez vous dire : « Prends plaisir. » Vous devez vous le dire.

Quel est votre numéro ? Quel est votre numéro ?Quel est votre identifiant ? Quel est votre « point-com » ? Avez-vous l’adresse email qui finit par point-cœur ? Avez-vous l’adresse email qui finit par point-sagesse ?  Non ! Non ! Et vous devez l’avoir.

Voici ce qui m’est arrivé à Londres. J’étais coincé dans les célèbres embouteillages de Londres, offerts gracieusement par le progrès. Je suis venu à Londres en 1972 et croyez-moi, il n’y avait pas de tels embouteillages.

Donc, je suis dans la voiture et je vois un homme marcher avec une canne. J’ai compris qu’il ne voyait pas, qu’il avait une déficience visuelle. Comme il ne pouvait pas voir avec ses yeux, il se servait de sa canne. Et je me suis rendu compte qu’il avançait à vive allure.

Bien sûr, je n’avais rien d’autre à faire que d’être assis dans la voiture, coincé dans un embouteillage. L’homme nous dépassait, ensuite nous le rattrapions et je recommençais à l’observer. Je me disais : « Ouah ! Il trace vraiment ! Que fait-il ? Comment peut-il avoir autant d’assurance ? »

Puis je me suis rendu compte : « Oh mon Dieu, cet homme ne cherche rien d’autre qu’un chemin dégagé. Peu lui importe Westminster, peu lui importe les embouteillages ici et là, peu lui importe l’heure indiquée par Big Ben, peu lui importe les jolis bateaux sur la Tamise.

Tout ce qui l’intéresse, c’est : « le chemin est-il dégagé ? » Et pas tout le chemin. Juste assez pour qu’il puisse passer. Voilà ce qu’il scrute avec sa canne. C’est tout ce qui lui importe : « Si c’est dégagé, continue à marcher. »

Puis je me suis rendu compte : « Oh mon Dieu, il ne se soucie pas des obstacles. » Nous pourrions penser qu’il se soucie des obstacles. Mais non, il ne se soucie pas des obstacles, il se soucie seulement de trouver un chemin dégagé. 

Quand les problèmes arrivent dans notre vie, cherchons-nous un chemin dégagé ? Ou bien cherchons-nous un moyen de surmonter l’obstacle ? Nous ne sommes pas obligés de surmonter l’obstacle. S’il y a une montagne qui se dresse devant vous, trouvez le moyen de la contourner et contournez-la. Pas besoin de dire : « Mon Dieu, comment vais-je escalader cette montagne ? »

Faites-vous cela quand vous conduisez et qu’il y a un immeuble immense devant vous ? Vous demandez-vous : « Mais comment vais-je rouler à travers cet immeuble ? Ça va vraiment abîmer ma voiture et moi avec, ainsi que tout le reste. » Non, vous regardez à droite et à gauche et vous vous dites : « Bon, il y a une voie et je vais le contourner. »

Cela fait-il sens ? Seulement aujourd’hui ? Seulement aujourd’hui ? Non ! Vous l’avez toujours su. Voilà ce qu’est acquérir de la sagesse, voilà ce qu’est la sagesse : « Je n’essaie pas de passer par dessus, je contourne. »

Avez-vous des problèmes ? Vous en aurez. Bien sûr que vous aurez des problèmes ! Pourquoi ? Parce que vous essayez toujours de passer par le sommet de la montagne. Voilà pourquoi vous avez des problèmes. Je vous le dis, la vie est douce. Contentez-vous de contourner l’obstacle, comme cet homme.

Il m’a beaucoup appris rien que pendant ce court instant. Á présent j’aime bien les embouteillages à Londres. Je peux y apprendre quelque chose. « Ouah ! Que vais-je apprendre aujourd’hui ? » Parce qu’il y en aura encore.

On m’a dit : « Oui, mais il va nous falloir deux heures et demie pour faire 20 km. » J’ai répondu : « Pas de problème, allons-y ! »

Mes amis, voilà les possibilités. Êtes-vous prêts à collaborer avec la graine de la clarté ? Êtes-vous prêts à collaborer avec la graine de la joie ? Êtes-vous prêts à collaborer ? Si vous ne l’êtes pas, vous devez vous envoyer un message à vous-même : « Sois prêt et fais-le. » Vous devez vous envoyer un message.

Et quand vous le ferez, imaginez ce que vous aurez dans votre vie. Imaginez à quel point la clarté est belle. C’est le pouvoir de la lumière. Allumez la lumière, allumez la lumière, allumez la lumière. L’obscurité, ça suffit. Et où la lumière doit-elle briller ? Dans le jardin de votre voisin ou dans le vôtre ? Essayez le vôtre. C’est là qu’elle doit briller. Parce qu’il y a une lumière en vous. Découvrez-la, enlevez le voile.

Voilà comment j’aide les gens : pour ceux qui ne connaissent pas leur numéro, j’ai un logiciel spécial, je l’appelle la « Connaissance. » Il cherche votre numéro, le trouve et vous met en relation. C’est un logiciel assez efficace. C’est un très, très bon logiciel.

Mais, même pour utiliser ce logiciel, il faut malheureusement de la sagesse. Et je parcours un peu tous les pays du monde pour partager ma sagesse car sans sagesse il est très difficile de faire bon usage de la Connaissance.

Voilà ce que je fais. Les gens m’écoutent et disent : « Ce que vous dites a du sens. » Merci. C’est ce que je fais. C’est ce que je fais depuis l’âge de quatre ans. C’est le don que j’ai. C’est le don que j’ai. Et aujourd’hui je vous en fais cadeau.

En confinement, 70e jour 00:18:32 En confinement, 70e jour Video Duration : 00:18:32 avec Prem Rawat

En confinement avec Prem Rawat, 70è jour

Compte à rebours pour le Programme d’éducation pour la paix

Projet : Aller à l’intérieur

Miami, États-Unis

 

Prem Rawat :

Aujourd’hui beaucoup de gens me disent : « Il y a tellement de distractions. » Quelqu’un m’a dit cela lors d’une interview télévisée : « Il y a tant de distractions. Il y a les téléphones, les iPhones, les iPads, les tablettes, il y a ceci, cela. » Je suis d’accord. Mais bon, je suis ainsi fait, il faut que j’y réfléchisse.

Alors, devinez ce qu’a dit Bouddha ? « Ne laissez pas votre esprit vagabonder. » Hein ? Pourquoi Bouddha a-t-il parlé de ne pas laisser son esprit vagabonder ? Comment cela, vagabonder ? Il n'y avait pas d'iPhones, il n'y avait pas de tablettes. De quoi parlez-vous ? Voulez-vous dire que nous sommes dérangés par un truc aussi insignifiant que cet esprit qui vagabonde, débordé depuis l'époque de Bouddha ? Kabir dit la même chose !

Alors ne soyez pas dupes ! Ne vous laissez pas abuser par le nom de ce qui vient vous distraire. Ne soyez pas dupes. Cela a toujours été là sous des formes différentes, des apparences différentes, pour vous mettre dans la confusion et vous éloigner de qui ? De vous-même, de votre sérénité.

En tant que fermier, vous êtes devenu très bon à moissonner votre colère. Ce que je vais dire est lourd de sens, alors attention, prenez-le comme ça vient. Vous êtes devenu très bon à moissonner votre colère. Cela veut dire aussi que vous en avez semé les graines. Si vous n’aviez pas semé les graines de votre colère, comment pourriez-vous la récolter ?

Vous êtes donc devenu très bon à semer les graines de votre colère et vous êtes devenu très bon à récolter la colère. Vous êtes devenu très bon à récolter la douleur, la peine, la misère, la confusion, le doute ! Et vous ne savez même pas semer les graines de la paix dans votre vie. Si vous l’aviez su, c’est ce que vous récolteriez aujourd’hui et chaque jour.

C’est dramatique que je doive venir vous dire cela. Il ne devrait pas en être ainsi. Il ne devrait pas en être ainsi. Au mieux, il serait formidable que quelqu’un vienne nous dire : « La vie n’est-elle pas belle ? La vie n’est-elle pas merveilleuse ? Chaque journée n’est-elle pas fantastique ? » Et que tout le monde soit d’accord, pas seulement pendant une heure.

Ecoutez, nous pouvons rester ici pour parler de la paix autant que nous voulons ! Mais alors nous ne faisons plus que cela ! Que faisons-nous de la vie ? Que faisons-nous de l’existence ? Comment faisons-nous pour la vie, comment faisons-nous pour ressentir cette chose extraordinaire que l’on appelle la vie ?

Voyez cet univers ! Je dois vraiment vous avouer une chose. J’utilise le mot « univers » mais je ne comprends pas son immensité. Ce n’est pas parce que j’utilise le mot « univers » que cela fait de moi un expert et que je connais son étendue, que je sais où est telle et telle rue, où est ceci, où est cela. Je ne le sais pas.

Mais je sais qu’il y a tout ce qui nous entoure, qu’il y a notre galaxie et qu’elle est composée de poussière ! De poussière brillante, de poussière moins brillante. De poussière réfléchissante, de poussière moins réfléchissante. Mais ici, comme par magie, cette poussière parle ! Cette poussière sourit ! Cette poussière peut même pleurer. Cette poussière ne ressemble plus à de la poussière, pourtant elle en est toujours..

Enlevez-lui un seul élément et elle redevient poussière. C’est la loi, c’est la nature, c’est ce que nous dit la science. Ce n’est pas subjectif. C’est objectif, c’est ainsi. Et vous, au milieu de tout cela, de tous vos problèmes... Combien d’entre vous ont-ils des problèmes ? Des petits, insignifiants ? Des gros ? Certains très gros ? Parfois les petits grossissent un peu. Parfois les gros diminuent. Et parfois ils s’équilibrent.

Alors, vous êtes venus, vous êtes ici. À quoi êtes-vous devenus bons ? Comment vous jugez-vous ? Comment vous voyez-vous ? Si vous pouvez faire face à vos problèmes, êtes-vous bons ? Et si vous ne le pouvez pas, si vous ne pouvez pas faire face à vos problèmes, n’avez-vous pas tous envie de ne pas être affectés par eux ? Combien d’entre vous ne veulent-ils pas être affectés par leurs problèmes ?Très intéressant.

Donc, vous ne vous souciez pas vraiment des problèmes. Ce n’est pas gênant d’avoir des problèmes s’ils ne vous affectent pas, c’est ça ? C’est bien ça ? Cela n’a pas de sens ! Je ne sais pas pourquoi, mais cela n’a pas de sens... Tout va bien tant que les problèmes ne vous dérangent pas ?

C’est comme si votre maison était pleine de cafards mais tant que vous ne les voyiez pas... Tout va bien si vos toilettes sont bouchées tant que vous ne le sentez pas ? Tout va bien si votre soupe brûle tant qu’elle n’a pas le goût de brûlé ? Ouah ! Je découvre quelque chose. C’est étrange, ne croyez-vous pas ?

Ne préfèreriez-vous pas savoir si vous avez un problème ? Parce que si, en réalité, vous n’aviez pas de problème mais pensiez en avoir un, ce serait vraiment dramatique, non ? En fait, cela ferait de vous quelqu’un d’un petit peu fêlé !

Ce serait comme dans cette blague : les gens commencent par se dire : « Je suis mes problèmes, je suis mes problèmes et je suis mes problèmes. » Puis ils rencontrent quelqu’un, entre guillemets éclairé, qui leur dit : « Vous n’êtes pas vos problèmes, vous n’êtes pas vos problèmes. » Ensuite ils répètent sans arrêt : « Je ne suis pas mes problèmes, je ne suis pas mes problèmes, je ne suis pas mon problème ; oups, j’ai un problème. » « Suis-je mes problèmes ou ne suis-je pas mes problèmes ? Pourquoi les problèmes ont-ils l’air si réels ? Pourquoi ai-je tant de problèmes ? » Et c’est sans fin.

Viennent alors les grandes questions : « Que suis-je ? Qu’est-ce que la vie ? » Croyez-vous que nous manquions de réponses ? « Dans votre vie antérieure... » Il y a beaucoup de ces gens-là aussi : « Dans votre vie antérieure, vous avez commis beaucoup de mauvaises actions, alors maintenant vous souffrez. Et si vous ne faites pas de bonnes actions maintenant, si vous ne changez pas, vous souffrirez encore. »

Est-ce que ça marche ainsi ? Parce que si ça marche ainsi, quel est l’intérêt de ce que l’on appelle « être éveillé » ? C’est joué d’avance. Les jeux sont déjà faits, c’est ce qui va se passer. Alors qui êtes-vous ? Qu’imaginez-vous ? Que voulez-vous dans votre vie ? Comment est-ce en réalité ? Est-ce complètement différent ?

Rien à voir avec tout cela, rien ! Il y a un divin, partout, en vous aussi. Dans chaque particule de cette poussière dont vous êtes fait. Vous êtes ici, vous êtes en vie. Vous avez un cadeau qu’on appelle le souffle. Il vient en vous, vous remplit et vous apporte le cadeau de la vie. Vous avez un cerveau qui peut comprendre les choses.L’important ce n’est pas vos problèmes. L’important c’est de trouver votre chemin dans cette existence. Ce n’est pas de contourner les obstacles.

Vous pensez que si vous contournez suffisamment d’obstacles dans votre vie, vous atteindrez une quelconque destination ? Non ! Vous tournerez peut-être en rond, en contournant des obstacles. C’est à cela que vous êtes devenu bons, à contourner des obstacles. En fait vous n’êtes pas devenu bons à garder le cap, le cap de la vie, le cap de cette existence, le cap de la compréhension, le cap de la joie, le cap de la paix, le cap pour avoir un cœur comblé.

Mais les gens pensent : « Oh, vous n’êtes qu’un être humain. Vous n’êtes personne ! Qu’avez-vous réalisé ? » J’ai réalisé que le souffle vient en moi, soit dit en passant ! J’ai réalisé cela. Demandez à un rocher de le faire. Pas possible ! Seul un être humain peut avoir ce cadeau de la vie, de la compréhension.

Alors je vous pose la question : quand vous entendez le mot « paix », quand vous entendez le mot « paix », ressentez-vous de la paix ou imaginez-vous ce qu’est la paix ?Quand vous entendez le mot « divin », ressentez-vous le divin ou imaginez-vous ce qu’est le divin ?

Quand vous entendez le mot « clarté », imaginez-vous ce qu’est la clarté, ou ressentez-vous de la clarté ? Quand vous entendez le mot « joie », ressentez-vous de la joie, ou l’imaginez-vous ? Quand je prononce le mot « amour », imaginez-vous ce qu’est l’amour ou bien ressentez-vous de l’amour ?

Quand quelqu'un vient me dire : « Vous parlez de paix, je veux ressentir la paix dont vous parlez. Je veux ressentir la joie dont vous parlez, je veux ressentir la plénitude dont vous parlez », il faut qu’une chose soit claire : voulez-vous que je réponde à vos attentes ? Parce que si c'est ce que vous voulez, je ne peux pas le faire.

Mais il y a une paix véritable et elle n’a rien à voir avec l'imagination ! Comment savez-vous que c'est une paix véritable ? Parce qu'elle apaisera votre faim, elle emplira votre cœur, pas votre curiosité, pas votre imagination. Elle comblera votre cœur.

Savez-vous ce qu'est un cœur ? Savez-vous ce qu'est un cœur ? Ou bien imaginez-vous ce qu’est votre cœur en réfléchissant à ce qu’il est ? Le plus grand défi que vous aurez à relever, le plus grand défi que vous aurez à relever, c’est de dépasser votre imagination et d'accepter la réalité telle qu'elle est.

Ce jour-là, vous comprendrez ce qu'est la beauté, ce qu'est la vraie beauté. Ce jour-là, vous comprendrez ce qu'est la plénitude. Ce jour-là, vous comprendrez ce qu'est la vie. Et en vous, cette joie, cette clarté, cette compréhension vont danser. Et chaque fois, chaque fois, cela vous apportera un bonheur inimaginable.

En confinement, 67e jour 00:19:11 En confinement, 67e jour Video Duration : 00:19:11 avec Prem Rawat

En confinement avec Prem Rawat, 67e jour

Compte à rebours pour le Programme d’éducation pour la paix.

Radio Jacaranda 94.2 FM

Invitation au petit déjeuner avec Rian van Heerden, Johannesburg, Afrique du Sud

Avec Prem Rawat

 

Rian van Heerden :

C'est un immense plaisir d'avoir Prem Rawat dans l'émission de ce matin. Il voyage et parle de la paix depuis son enfance.

Il a également déclaré : « Nous savons tous à quoi ressemblent les symptômes de cette maladie : la cupidité, la guerre, l'égoïsme, la violence et une perte de confiance croissante. La paix est une chose réelle, la paix réside dans le cœur de chaque être humain. La paix doit émaner de chacun d'entre nous. »

Prem Rawat est avec nous.

Bonjour à vous, monsieur.

Prem Rawat :

Merci. C'est un plaisir d'être ici.

Rian van Heerden :

Je connais très peu de gens qui peuvent intéresser un public comme vous le faites. Hier encore je regardais votre conversation à Boston, dans le Massachusetts, vous aviez des choses profondes à dire, je pense que l'une des choses les plus importantes que j’ai apprises de vous est que nous devons découvrir ce qui nous rend heureux.

Rian van Heerden :

Et la même chose nous rend tous heureux, n'est-ce pas ?

Prem Rawat :

Oui, c'est la même chose, c'est un besoin fondamental. La paix n'est pas un luxe, la paix n'est pas un mot, en fait la paix est une chose que l’on ressent, comme la faim, comme le besoin de dormir, comme le besoin de manger, de boire, de respirer l'air, le fait est que nous avons besoin de paix dans notre vie, car sans cette paix, nos fonctions de base se détériorent, ce qui sous-tend notre pensée s'effondre, nos perceptions se désintègrent et nous ne pouvons plus fonctionner correctement en tant qu’êtres humains. Voilà pourquoi la paix est importante dans ce monde.

Texte à l'écran :

La vraie paix

Prem Rawat à Langa, Le Cap, Afrique du Sud

Prem Rawat :

Qui sommes-nous ? Que sommes-nous ? Que signifie le fait d’être ici, sur terre ? Et ce souffle qui vient en vous ? Que signifie être en vie en réalité ?

Que voulons-nous ? Voulons-nous surmonter un problème ou voulons-nous tracer une route pour l'avenir ? Voulons-nous nous occuper de certains problèmes ou voulons-nous créer une autoroute vers un avenir qui englobe chaque personne ? C'est la décision que nous devons prendre en tant qu'individus, et non en tant que société, mais chacun d'entre nous : que voulons-nous dans la vie ? Qu'est-ce qui est important ?

La paix, comme l'a dit le membre du Conseil municipal, c’est très facile d’en parler, très difficile à atteindre, pourquoi ? Si elle est si ardue, si elle est tellement hors de portée, alors pourquoi le concept de paix existe t-il, pourquoi même l'idée de la paix ?

Parce que chacun, 7 milliards et demi de personnes sur terre, a sa propre idée de ce qu'est la paix. Cette paix que vous portez dans votre esprit n'est pas la vraie paix. La paix que vous portez dans votre cœur est la vraie paix, celle qui ne cherche pas de raison d'être, mais qui existe depuis des temps immémoriaux pour ceux qui l'ont appréciée et accueillie dans leur vie.

La paix peut-elle exister au milieu d'un champ de bataille ? Quel meilleur endroit pour elle ? La paix peut-elle être vécue au milieu du chaos ? Quelle meilleure scène et quel meilleur contraste que celui-là ? Et c'est pour ça que les batailles se déroulent là, et que la paix danse là. Les deux dans le même vaisseau, dans la même personne, au même moment, comment est-ce possible ? Mais c'est le cas.

À quelle distance l'obscurité se trouve-t-elle de la lumière ? Dites-moi, quelle est la distance entre l'obscurité et la lumière ? Lorsque vous éteignez la lumière, en combien de temps l'obscurité apparaît ? Deux minutes ? Trois minutes ? Quatre minutes ? Ou bien instantanément ? Voilà la relation entre l'obscurité et la lumière : la lumière n'est jamais loin de l'obscurité et l'obscurité n'est jamais loin de la lumière, jamais. Tout ce que vous avez à faire, c'est être là où elle est, là où vous voulez être.

Vous voulez le mal, vous voulez accueillir le mal ? Accueillez le mal et vous ressentirez le mal, il influencera votre vie et vous entraînera vers le bas, vous fera déprimer, et que deviendrez-vous ?

La cupidité est-elle une marque de force ou de faiblesse ? La cupidité est-elle le signe de la force ou de la faiblesse ? je vous le demande, qu'en pensez-vous ? La cupidité est un signe de faiblesse, pas de force. La lutte pour le pouvoir est signe de faiblesse.

Avez-vous vu Star Wars, l'ancien, l’avez-vous déjà vu ? N'est-ce pas la scène la plus géniale, quand les commandos sont là ? Et que le type, Obi-Wan Kenobi, dit : « Inutile de vérifier leurs papiers » et qu’ils répondent : « Inutile de vérifier, bon, d'accord. » Pas besoin d'armes, pas besoin d'armes, la force !

La force vient de l'intérieur d'un être humain. C'est là qu'elle réside, c'est là que vous devez aller pour être en contact avec elle.

Et je n'ai pas raconté cette histoire ici, mais je l'ai racontée lors du lancement du livre et je l'avais racontée à la prison de Malmesbury où je suis allé, je vais la raconter ici aussi.

Il était une fois un village avec un chef. Un jour, un jeune garçon est allé voir le chef et a dit : « Chef, j'ai une question ». Le chef a dit : « Laquelle ? » l’enfant a dit : « Pourquoi certaines personnes sont bonnes parfois et ces mêmes personnes sont mauvaises d’autres fois ? Comment se fait-il que certaines personnes soient bonnes parfois, et ces mêmes personnes, mauvaises d’autres fois ? »

Et le chef a répondu : « Il y a deux loups en chacun d’entre nous, un bon loup et un mauvais loup, et ils se battent. » Alors le garçon a demandé : « Chef, pourquoi se battent-ils ? » Et le chef a expliqué : « Pour avoir la suprématie, pour te prendre sous leur contrôle, c'est pour ça qu'ils se battent. » Alors le garçon a un peu réfléchi et dit : « Chef, quel loup gagne ? Quel loup gagne ? » Et le chef a dit : « Celui que tu nourris. »

Qu'en pensez-vous ? Cette histoire vous plait ? Elle se termine abruptement et elle donne à réfléchir : « Bien sûr, le loup que je nourris est le loup qui va gagner. »

Laissez-moi vous demander, quel loup avez-vous nourri ? Quel loup avez-vous nourri ? Vous n'avez pas à me répondre, répondez simplement à vous-même, honnêtement, « quel loup avez-vous nourri ? »

« Je ne veux pas nourrir le mauvais loup car si je nourris le mauvais loup, je détruis ma vie ! Je détruis mon temps qui ne reviendra jamais, il ne reviendra jamais, il ne changera jamais. » C'est la décision qu’il nous faut prendre chaque jour : « Que voulez-vous dans la vie ? »

Quel loup voulez-vous nourrir ? Sur quoi voulez-vous vous appuyer, sur votre cœur ? Sur votre sagesse ? Votre compréhension ? Votre connaissance ? Ou voulez-vous vous appuyer sur tout ce que les autres vous ont dit ? C'est l'objectif du Programme d'éducation pour la paix, le Programme d'éducation pour la paix vous concerne vous, pas les autres personnes.

Partout où je vais, je vois que les gens sont complètement séduits les uns par les autres : « Qu’est-ce que les autres pensent de moi, que pensent-ils, est-ce qu'ils m'aiment ou pas, que vont-ils dire ? Qu'en est-il de mon entreprise, de mon ci et de mon ça ? S'agit-il de ça ?

C’est votre vie, celle qui vous a été donnée, à vous en tant qu'être humain. Où vous placez-vous, où se trouve votre place dans ce monde ? Il a fallu des millions et des millions d'années d'évolution pour vous soyez sur terre, pour que vous soyez là aujourd'hui, pensez-vous que c'est une erreur ? Pensez-vous que c'était le fruit du hasard ? Non, il a fallu des millions d’années d'évolution pour votre présence sur terre.

Un souffle entre, un souffle sort et vous êtes en vie. Votre palette est pratiquement infinie ! Ce que vous pouvez ressentir, ce que vous pouvez exprimer, pouvez savoir, pouvez comprendre, qui vous pouvez être, il n'y a aucune limite !

Mais c'est le domaine du cœur, c'est le domaine du savoir, c'est le domaine des personnes qui ont compris leur dignité et qui n'ont aucun problème à offrir la dignité aux autres. Vous vous liez à un autre être humain parce qu'il est vivant et que vous êtes vivant, pas à cause d’intérêts communs : « Oh, tu aimes la musique, j'aime la musique, nous sommes amis. »

Non : « Tu es en vie, je suis en vie, nous sommes amis. » Ce jour-là, le monde changera, ce jour-là, le monde va changer, non pas parce que « tu parles telle langue et moi aussi, nous sommes amis », mais parce que « tu es vivant et je suis vivant, nous sommes amis. »

Voilà la possibilité, si vous voulez l'accepter. Je ne suis pas ici pour vous faire un sermon, je n'ai rien à prêcher. Je veux susciter quelques pensées pour que vous puissiez réfléchir par vous-même.

Car si vous avez déjà ressenti votre cœur, vous savez ce qui est important pour vous, si vous avez déjà ressenti votre vie, vous savez ce qui est important pour vous, et si vous êtes ici, c’est parce que vous voulez vraiment la paix, vous savez que la paix n'est pas loin de vous, elle ne l'a jamais été, car elle danse dans le cœur de chaque être humain.

Quoi que vous fassiez ou ne fassiez pas, ne nourrissez jamais le mauvais loup parce que ce loup gagnerait. Ce n'est pas l'histoire que vous voulez.

Vous devez forger votre propre histoire, personne ne le fera pour vous. Personne ne va forger votre vie, vous devez le faire vous-même. Et ce feu n'amène parfois que déception, mais même dans cette déception, ce métal en fusion tourbillonne et se transforme. C'est parfois ce qu'est la transformation, c'est parfois cela la transformation.

Que se passe-t-il ? Que se passe-t-il lorsque vous prenez de l'argile, de la terre, de la boue, et que vous les mélangez à l'eau ? C'est ce que les gens ne veulent pas sur eux, c'est ce que les gens ne veulent pas, une voiture passe et les éclabousse d'eau mélangée de terre, et vous dites : « Oh mon Dieu, je suis sale, je suis sale ! »

Mais si on prend la même boue, on la pétrit, la pétrit, la pétrit, on la place sur le tour et on la modèle… on la modèle et on en en fait une magnifique poterie.

Puis on prend cette poterie, on la met au four, elle y reste un moment pour la cuisson. Et quand elle sort, la même boue qui s'est retrouvée sur vos vêtements gratuitement et qui vous a fait paniquer, maintenant vous allez l’acheter et elle va décorer votre maison.

C'est la transformation, la transformation. Et vous devez laisser cette même transformation se produire pour vous-même.

Tout le monde, dans le monde entier, je ne vais même pas dire à Langa, ou en Afrique du Sud, je dis que le monde entier doit s'unir !

Le monde entier doit s'unir pour s'occuper de tous les problèmes absurdes auxquels il est confronté, afin de pouvoir tracer une route vers l'avenir, un avenir dans lequel il y ait prospérité, paix et dignité. En fait, d'abord la dignité, la paix, et ensuite la prospérité. C'est ainsi que ce doit être, pas seulement pour aujourd'hui, mais pour des générations et des générations à venir.

En confinement, 68e jour 00:16:32 En confinement, 68e jour Video Duration : 00:16:32 avec Prem Rawat
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